Babelio

vendredi 31 mars 2017

Y'a une route, Gérard!pour le défi du mois de Khanel

Je prends, tu prends la route,le bonheur n'est pas l'endroit où on arrive mais le chemin lui même disait le sage...mon dernier article pour le défi du mois de Khanel qui voulait qu'on lui parle "voyages"

mercredi 29 mars 2017

Aïe, des ours!le retour....

Aïe!des ours!des ours?où çà?
ail des ours...je vous en avais montré du petit bois derrière chez moi,il y a ....des mois....
Ma copine du mercredi,trekkeuse, bricoleuse,randonneuse,happy-culteuse et apicultrice,curieuse et motivée-motivante,est venue prendre son café du mercredi en rentrant du marché et m'a apporté un petit pot de pesto d'ail des ours...
Copieuse, tricheuse un peu, mais heureuse, je suis allée moi aussi ,du coup, à la cueillette...
Marchage,cueillage,ramassage ,lavage,séchage...avant congelage....
 Fleur et bouton floral
 Le pesto d'Annie agrémente mon repas de brocolis^^(là, pesto...pas brocolis)
Pour savoir comment le conserver,le cuisiner,votre moteur de recherche regorge de recettes et de conseils.En copier-coller ici ne servirait à rien.
Idem pour les propriétés de l'ail des ours.L'essentielle à mes yeux est que compte tenu de l'odeur douce mais importante des plants,si un vampire tente de vous attaquer,vous serez protégé(e)....Bonne balade,belle cueillette et bonnes cuisines^^

mardi 28 mars 2017

Bernard Dimey pour le poème du mardi chez Lydie

Bernard Dimey(1931/81),il y encore quinze jours, j'ignorais tout de lui.C'est Marcel,du blog
http://baladesbuissonnieres.blogspot.fr/
qui me l'a mentionné dans un de ses coms ...
En recherchant sur le net, honte à moi , je me suis aperçu que ce monsieur avait été un grand compositeur auprès des plus grands interprètes,je citerai juste qu'il fut le parolier de "Syracuse"!....voyez dans le lien ci dessous,aussi, dans sa biographie...
http://dimey.online.fr/v2/spip.php?article29


Faut il le préciser,le poème que j'ai choisi parmi ceux lus sur la toile, n'est pas le reflet de ce qu'il pensait(d'après ce que j'ai retenu de mes lectures sur le net....)...mais ces vers foutent  une grande baffe!on dirait une balade au zoo...ou les paroles d'un négrier il y a 3 siècles devant la beauté exotique d'un petit négrillon qui décorerait bien son salon d'apparat...ou celui d'un grand seigneur sur ses terres face à ses manants....ou celles de tous ceux qui,délicieusement apeurés, défilèrent devant les Kanaks cannibales(!!!!) "in live" à l'exposition coloniale de Paris en 1931....***ou....ou.....


les pauvres/Bernard Dimey
Les pauvres sont charmants, pour peu qu’on les approche.
La plupart sont polis, j’en ai vu de tout près.
Bien sûr, j’avais un peu de monnaie dans ma poche
Mais ils n’en savaient rien, je n’ai donné qu’après.

Les pauvres sont curieux, le travail les attire,
Y compris les métiers fort sales et rebutants.
Je crois qu’ils ont raison, l’oisiveté c’est pire !
Ils se plaignent, c’est vrai, mais ils sont très contents.

Au fond, la pauvreté c’est un genr’ qu’ils se donnent.
La preuve : j’en ai vu sourire à pleines dents !
Pour nommer leur épouse, ils disent la patronne
Pour tout dire en un mot, les pauvres sont tordants.

La plupart sont très laids, à force d’être sales,
Que leurs têtes ressemblent aux têtes d’ouvriers
Qui, ceux-là, sont affreux, n’aimant que le scandale,
Prêts à n’importe quoi pour être mieux payés.

Mon Dieu, ceux-là, bien sûr, sont de fort mauvais pauvres,
Ils sont mal éduqués, ils se battent entre eux,
Lorsque j’en aperçois, je prends peur, je me sauve.
Qu’ils soient dans la misère, ces monstres-là, tant mieux !

Mes pauvres à moi sont doux, sont souriants, sont timides.
Ils se vantent bien haut d’aimer Notre Seigneur.
Certes, beaucoup d’entre eux sont à moitié stupides,
Mais ils n’y sont pour rien ! C’est presque mieux d’ailleurs.

Leurs enfants, quelquefois, ont de beaux yeux si tendres
Qu’on peut émerveiller avec n’importe quoi.
J’ai souvent regretté qu’ils ne soient pas à vendre,
J’en aurais acheté pour les mettre chez moi.



***lire "Cannibales",Didier Daeninckx


dimanche 26 mars 2017

Georges voyage,pour le défi du mois de Khanel

pas très connue mais aussi magnifique interprétation du charismatique Métèque


La fille près de qui je dors,
M'enroule dans ses cheveux d'or
Comme une araignée dans sa toile.
Moi, j'en appelle à mon étoile
Qui me fera trouver le nord...

Les bateaux reposent encor
Dans les eaux profonds du port,
épuisés par leurs longs voyages.
Moi, j'en appelle au vent du large
Qui me fera quitter le bord.

La nuit que déchire l'aurore
N'est plus que l'envers du décor
De tous mes rêves périssables.
J'en appelle au désert de sable
Qui me fera trouver de l'or.

Je m'en irai l'âme et le corps
Guidés par un commun accord
De tous mes sens insatiables.
J'en appelle à Dieu et à Diable
Qui me feront trouver la mort.

La fille près de qui je dors
M'enroule dans ses cheveux d'or
Comme une araignée dans sa toile. 

vendredi 24 mars 2017

Beerpainting par Naart

je voulais d'abord mettre en ligne cet article samedi  et puis je me suis rendue compte qu'il n'entrerait pas dans la charte du tableau du samedi de Lydie, puisque je vous présente plus une technique qu'un tableau...
çà se passait à Nantes, mais je ne l'ai su que le soir en regardant les infos régionales....
NAART, c'est un collectif de deux^^:Nicolas Thollot-Arsac  et Alexandre Caillarec, peintres, scénographes et amateurs de bières


mais c'est pas tout çà, au goulot, les petits gars!on n'est pas là pour rire,non plus!!!!et que celui qui n'aime pas vous lance la première bière!

jeudi 23 mars 2017

voyage intérieur ...ou pas....pour le défi du mois de Khanel



Inscrite pour un atelier "voyage intérieur"dans le courant de Mars, sur Nantes, je reçois une notification m'annonçant qu'il est reporté sine die...
Tant pis me dis je, je vais aller voir sur le net ce qu'on me propose comme vidéos sur le sujet....
Et là je tombe sur ce superbe "teaser" (cette superbe présentation, in french) sur le Jura, que je vous mets en lien....
Pourquoi juste le lien,?parce que vu la qualité des prises de vue, je me dis que çà sera sympa de laisser en com sur Youtube un mot élogieux à ses créateurs....
je voudrais juste rajouter que les mers de nuages c'est magnifique en images!!!de toute beauté!!!!!à couper le souffle!!!mais qu'en vrai, sur un lacet d e montagne,en revenant du col de la Faucille dans une voiture, visibilité nulle, c'est à couper le souffle DE  TERREUR,c'est juste cauchemardesque....
mais pas la vidéo!
magique!



https://youtu.be/aUlqhpU72nE

mardi 21 mars 2017

haïku pour le poème du mardi de Lydie

Même le bruit de la cascade
S’est affaibli -

Le chant des cigales.

(Chiyo-Ni_1703-1775,poétesse et peintre japonaise)





je vous avais promis un petit poème, voila, c'était un haiku...et que vogue votre imaginaire, porté par l'essence des mots



dimanche 19 mars 2017

un voyage dans l'absolue blancheur de la neige ontarienne,pour le défi du mois de Khanel

Pour le défi du mois de Khanel (thème du voyage),je veux vous parler d'un auteur et surtout d'un de ses romans que je viens de  lire:"Hommes entre eux".
C'est écrit par Jean Paul Dubois ,né à Toulouse en 1950,dont j'ai lu (mais aussi vu il me semble bien à la TV)"vous plaisantez monsieur Tanner" -et aussi:deux critiques des USA,lui qui les connait bien:"jusque là tout allait  bien en Amérique" et "l'Amérique m'inquiète" ainsi que: "une vie française", "accommodements raisonnables" et "la succession" avec de beaux portraits humains...

« Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n'importe qui »,  de Jean-Paul Sartre,une phrase qu'il aime par dessus tout, dixit Wikipedia , pourrait être mise en exergue dans le roman dont je vais vous parler ...

Dans "Homme entre eux",nous suivrons Paul, atteint d'une maladie orpheline, probablement au seuil d e la mort ou pas loin, qui va quitter Toulouse pour voyager en Ontario où il espère retrouver son ex femme Anna.
Elle l'a quitté quand elle a appris l'ampleur de sa maladie mais lui veut la revoir avant de mourir.
Il se retrouve à sa recherche  chez l'homme où elle a passé les dernières années mais où elle ne vit plus,avec lui enfermé dans un huis clos insoutenable pendant une gigantesque tempête d e neige....
Il aura l'intuition(l'intuition d'un homme sous traitement médical lourd valant ce qu'elle vaut, je dirais....)de ce qui a pu arriver à Anna et en tirera les conséquences, ah mais je ne vais pas tout vous dire!
il y a beaucoup dans ce roman assez court;des  descriptions par petits clichés du grand nord du Canada,les rapports homme/femme,les rapports à la nature,la confrontation de ce toulousain et du trappeur absolument intégré à l'immensité sauvage où il vit et dont il vit,une interrogation masculine du rapport au sexe et énormément d'autres choses encore,le tout dans une langue belle parce que simple mais profonde...
             Et plein d e façons aussi sûrement d e comprendre la fin....
qui vous prendra aux tripes....
Un beau voyage dans l'univers des hommes et dans l'Ontario sauvage.
Inutile d e vous dire que j'ai été impressionnée par ce livre et que j'adore Jean Paul Dubois qui, bien que ne se prenant pas pour un intello, nous offre si souvent tant de belles choses intimes! 

 (image trouvée sur le site de la Fnac mais en vente chez votre libraire aussi^^)

samedi 18 mars 2017

Anne Mandeville pour le tableau du samedi de Lydie



Anne Mandeville est une artiste peintre contemporaine ,du pays de Retz (née à Frossay et installée à Paimboeuf-44-pas loin de chez moi) décédée il y a quelques années
Il est possible que je vous aie présenté ce tableau dans mon 1° blog il y a quelques années quand je suis allée à Laval au musée d'art naïf où il était exposé.(mais suis plus très sûre)
Pour voir sa "mère otarie", c'est ici:https://goo.gl/images/qagWRT


le site de sa vie et de ses oeuvres,c'est là: 
http:// www. annemandeville.com/swf/

mercredi 15 mars 2017

Hilarion pour la cour de récré de Jill Bill

I s'marre,
i glousse,
i's'gausse,
i's'bidonne, il rigole,i's'gondole,
 il pouffe
(toi même!),

i's'moque,i's' poile, il se divertit,i s'en paye une bonne!
i's'fend la poire!i's'tord!il rit comme un cul!
il a la rate qui s e dilate et le boyau de la rigolade
i's'martelle le postérieur contre les lambris tricentenaire

Sûr qu'il  a fait l'école du rire, y'a de quoi s'pisser d'sus!
avec lui, ah!on rit à s'en démantibuler la mâchoire!
on s'tireboyaute quand i's'paie la cafetière d'un qui passe dans la rue
on s'ébouffe, on s e boyaute ,on s'déguise en tire bouchon, on se désopile la rate!!!!
on se fait une pinte d e bon sang

I'm' fait bien poirer,  quelle marade!!!!
il a la banane
i's'tamponne
i's'tape des barres
i's'en paie une bonne tranche

il blague
il est plié en deux et nous itou
I's' cintre, i's' contorsionne
il est crevant, nan mais quel délire!c't'un joyeux drille!!!!

et comme i dit:
Si t'es hilare,rions!
ah, s'il existait pas, faudrait l'inventer, l'Hilarion!!!!!

mardi 14 mars 2017

un poème de Marc Leclerc ,témoignange des batailles de Verdun,pour le poème du mardi de Lydie


çà fait des mois que sur mon portable j'ai un rappel m'intimant de chercher ce poème de Marc  Leclerc (1874-1946),poète patoisant saumurois qui a écrit dans les tranchées de 14/18 ce poème très prenant mais aussi non dénué d'humour:"la passion de notre frère le poilu",écrit dans les tranchées pendant la bataille de Verdun.
J'ai fini par le trouver sur le site de la BNF/Gallica et apparemment il est libre de droit.
ici:http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62459770/f124.image
mais aussi ci dessous, je vous le restitue en copie d'écran...
Il est long ,certes, et on ne comprend pas tous les mots forcément si on n'a pas fait patois de saumur en première langue vivante;mais le sens ,si, on le comprend....
un poème-témoignage historique....(allez promis, mardi prochain, il sera très petit, mon poème du mardi, çà fera la moyenne!)


 
 
 








dimanche 12 mars 2017

Natacha ton nom est déjà un voyage,pour le défi du mois de Khanel



Natacha
Ton nom est déjà un voyage
A quoi bon dépenser nos sous
A partir et pour où
A partir
J'aime mieux les rivages ombreux
De notre grand lit aux draps bleus
Où l'on découvre des merveilles
Natacha
Ton ventre est une plaine à blé
Où le Lion court après la Vierge
Dans le soleil de Juillet
Et la plaine
Quand elle finit c'est pour venir
Caresser des montagnes douces
Où je cueille des fruits délectables

Natacha après les monts après les plaines
On arrive dans un pays
Où les mots ne peuvent plus rien dire
Un pays
Où je crois voir ton visage
Avec ta bouche qui s'entrouvre
Avec tes yeux qui cherchent l'ombre
Natacha
L'air que je respire est le tien
Je me baigne dans les grands flots
De tes cheveux abandonnés
Nos navires
Selon le temps selon la mer
Vont calmement ou bien se brisent
Mais c'est toujours pour le plaisir

Natacha
En toi je fais de longs voyages
Les plus beaux les plus délectables
Il me semblait que toi aussi
Tu t'en vas
Tu t'en vas faire le tour du monde
Le vrai cette fois avec des trains
Des Boeings, des machines des turbines
Natacha
Je crois bien que tu reviendras
Non pas que je sois prétentieux
Mais nos voyages c'était bien mieux
A partir
J'aime mieux les rivages ombreux
De notre grand lit aux draps bleus
Où l'on découvrait des merveilles



certes, j'aurais pu mettre, de François Béranger, "l'état de merde" ou "aux bouffons", c'eût été d'actualité, mais  voila, le défi de Khanel ce mois c'est "voyage" , alors un Béranger tout tendre, çà ne nuira à personne.


et un clin d'oeil à un Marseillais qui s e reconnaitra

samedi 11 mars 2017

un portrait et les aléas de la vie de Rembrandt pour le tableau du samedi de Lydie

Hendrickje Stoffels a été la maitresse de Rembrandt après avoir été la nounou de son fils bébé et  sa femme de charge (ménagère, dit on alors,terme que j'ai retrouvé dans mon arbre généalogique et dont j'ignorais la signification exacte-attention, je ne suis pas en train de dire que je descends de Rembrandt, perso, je descends très nettement du singe et j'en ai gardé le signe chinois!-...). 

Nous la retrouvons ici dans un portrait intime , occupant nue le lit du maitre richement paré.
Il n'y a pas à tortiller, Rembrandt dit clairement aux yeux du monde très calviniste de son époque que cette petite jeunette est sa maitresse et quand elle lui donnera une fille, ils se feront excommunier.
çà leur apprendra à vivre dans le pêché!
Vlan! 
Une porte qui se ferme!
Pour ce qui est du tableau:
Je lui trouve,à Hendrickje, un côté un peu hommasse, la chaire un peu molle ,le front marqué;il aurait été de bon ton que le peintre fasse quelques retouches avec Photoshop...Mais non, à cette époque de sa vie, Rembrandt peignait ce qu'il voyait...Quelle intensité du regard dans une pose qui se veut "au réveil" (je me demande bêtement si elle a dû tenir la pose longtemps....)!les détails des étoffes,les jeux de lumières sont de toute beauté! 
et  quel coup de pied dans la fourmilière de la bien-pensance....

Rembrandt(1606 ou 1607/1669) a d'abord peint des tableaux sur commande.
 S'entend: 
non seulement de riches clients voulaient des tableaux d'eux mêmes (sujet imposé) mais souvent ils donnaient également des ordres sur ce qui devait ressortir de ces tableaux hstoire de se faire de la pub(de se la pèter un peu sur les réseaux sociaux du 17°siècle), bref Rembrandt était un peu le paparazzo autorisé des people!
D'où richesses,place reconnue dans la bonne société,artiste très réputé,commandes, richesses, place reconnue, etc....
Un jour  il refuse plus longtemps de se soumettre à ces diktats, et refuse aussi quelques tableaux sur commande de personnalités bien placées...
Re coup de pied dans la fourmilière! 
et vlan!
 re-porte qui se referme!
En attendant ,pas très doué en comptabilité, grand amateur de belles choses d'art, ayant des besoins coûteux pour ses tableaux (achats de riches étoffes qu'on retrouve sur ses toiles, etc....)il va devoir changer de maison, de quartier, de façon de vivre....
Il perdra sa femme tuberculeuse, trois de ses enfants nourrissons,il perdra sa crédibilité(on s'est mis à le trouver louche,à dénoncer les traitements affligés à ses étudiants, à se demander ce qu'il traficotait en douce dans son cabinet où il s'enfermait à clé pour travailler et pourquoi il frayait tant avec les Juifs de la ville-bref, rumeurs, rumeurs,rumeurs),   mais il travaillera comme il l'entend...
il vivra aussi comme il l'entend mais mourra absolument pauvre et renié par son époque.

Dans "Hérétiques", Padura nous parle de Rembrandt comme étant juif et mis au ban de la religion juive par des rabbins intégristes d'Amsterdam car il peignait des hommes (et donc ainsi rivalisait avec Yahve le créateur)et surtout avait donné visage d'un homme existant à Jesus...En fouillant sur le net, j'ai juste trouvé un lien très fort et une connaissance très grande de la religion juive ,il vivait dans le quartier juif d'Amsterdam et son meilleur ami était un Juif notable; aussi:la probabilité que son père ait été secrètement juif.(???)
Mais il semble bien que la partie intégriste des Juifs d'Amsterdam lui ait retiré sa clientèle,et vlan, autre porte qui se ferme!
Après avoir été porté aux nues, Rembrandt a été voué aux gémonies et discrédité aussi bien dans sa vie privée que dans sa vie publique...
oui il l'avait un peu cherché
et non, les braves gens n'aiment pas que
l'on suive une autre route qu'eux!





Vous l'aurez compris,suite à ma lecture du livre de Padura, je me suis passionnée pour la vie de Rembrandt dont je connaissais peu de choses,et j'ai tâché de voir dans le livre ce qui était du domaine de la fiction et ce qui est avéré....çà n'a fait qu'accroitre l'admiration que j'ai pour Rembrandt...et c'est ainsi que j'ai appris....que Rembrandt est son prénom....chui ravie que nous n'ayons gardé que son prénom car pas facile pour qui ne parle pas néerlandais de se souvenir du nom entier!



quelques uns des liens consultés:




















mercredi 8 mars 2017

Manset voyage en solitaire, pour le défi du mois de Khanel/1


ce grand poète, chanteur, philosophe, musicien, pour le défi de Mars de Khanel qui veut des voyages....
(non, Khanel, tu n'auras pas Desireless!!!)

mardi 7 mars 2017

Pierre de Marbeuf pour le poème du mardi de Lydie

À Philis


Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.

Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.

La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau,
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.

Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes. 



1596/1645....Ce sont les dates de naissance et de mort de Pierre de Marbeuf...et pourtant,alors qu'il nous est si éloigné dans le temps, ce poète, dans l'oeuvre citée,est ,à mon sens, infiniment moderne dans la forme....dans la recherche d'assonances et de jeux avec les mots...Le sujet quant à lui, "il n'y a pas d'amour heureux" comme dira un autre poète, est depuis ,vu et revu, mais l'ensemble est harmonieux dans la forme et l'idée de mêler et l'amour et la mer ne me parait pas amère à lire.......Voila pourquoi je vous le présente.

samedi 4 mars 2017

Rembrandt pour le tableau du samedi de LYdie et un auteur cubain

Je compte, pour le tableau du samedi, présenter deux articles sur Rembrandt,ce jour et samedi prochain.
Samedi prochain davantage la place de Rembrandt dans la société de son époque,à travers un tableau....

Mais cette fois ci,juste regarder et s'emplir des jeux de lumières et d'obscurité....Puis scruter tous les détails si minutieux, magnifiques.


Le philosophe en méditation 
huile,28X34,date de 1632?


une analyse ici:http://profondeurdechamps.com/2014/02/09/le-philosophe-de-rembrandt-une-meditation/
daterait de 1631
ce serait la mère de Rembrandt qui aurait posé pour la représentation d'Anne

Pourquoi Rembrandt maintenant?
(hormis le fait que son incroyable maitrise des teintes et des lumières serait à tout le moins hautement suffisante pour qu'on lui consacre un article)...
parce que dernièrement j'ai rencontré (à travers deux de ses livres) le cubain Leonardo Padura ,d'abord avec "l'homme qui aimait les chiens" ,
un pavé intense dont le principal sujet me semble être le dévoiement de l'idéal communiste par Staline notamment et aussi Castro,et qui nous emmène de l'URSS à la France , l'Allemagne, la Norvège en T suivant dans ses exils Trotsky dans le collimateur des staliniens, puis au Mexique où il se fera assassiné,et en nous faisant partager l'histoire quotidienne à Cuba au 20°siècle .... 


et ensuite avec "Hérétiques" où l'on traverse le temps et l'espace à la recherche d'un tableau de Rembrandt...
Vous trouverez sur le net  des critiques et résumés de ces deux romans historiques très renseignés ;si des livres de 700 et 600 pages ne vous font pas peur et si vous aimez l'Histoire, lisez ces deux là de Padura....