Babelio

mercredi 24 octobre 2018

message qui me tient hacker

Quand çà merdouille,çà merdouille!
message pour les personnes dont j'ai l'adresse mail:
reçu ce matin un message d'un hacker me faisant du chantage:je lui donne plus de 800 dollars en bitcoins et il n'envoie pas à toute ma liste de mails (amis, familles, collègues,proches, précise t il aimablement)des photos de moi m'amusant sur des sites coquins....Trop gentil de sa part!
J'espère que les photos ou videos sont de bonne qualité car il me reste 36h pour répondre à son desiderata.
ou pas.
Google est bien sûr saisi pour cette tentative de hameçonnage ainsi que la plateforme  spécialisée PHAROS....
Faut il que je précise que les photos seront des montages?
pffff
je ne sais même plus si je dois rire ou me taper la tête au mur.
Bref,non coupable de possibles envois douteux à votre adresse mail ,c'est tout pour moi,votre honneur!
tapé avec un doigt et avec répugnance

 

vendredi 12 octobre 2018

mon bras,mon coude mon blog

en sortant de chez moi, pour aller randonner,là sur le trottoir devant chez moi je me suis mis à tricoter des deux pieds,avant de m'affaler avec beaucoup d'élégance!conclusion:bras ouvert,coude cassé,deux broches,cerclages et plâtre
je vais laisser le temps faire son travail,déplâtrage le 5 novembre,d'ici là je ne serai guère présente sur le net
Prenez soin de vous

jeudi 11 octobre 2018

Hurt de JOHNNY CASH

Ce n'est pas ici que vous allez entendre le petit bonhomme en mousse ou autre joyeuseté, non parce que je n'aime pas (bon, OK, je n'aime pas trop, en fait  je n'aime pas du tout...) mais surtout parce qu'en mettant ici mes musiques préférées je me rends compte qu'elles ne sont pas gaies-gaies-gaies...
ce qui ne signifie pas forcément que je sois triste-triste-triste...
Celle ci c'est Fiston qui me l'a fait découvrir, bien que j'aie souvent écouté des "standards" de Johnny Cash jeune, je ne connaissais pas cette belle et émouvante chanson d'un homme vieux faisant le tour de sa vie et s'apprêtant à mourir.
Car il s'agit de çà, excusez moi mais "vieux" et "mort" ne sont pas des gros mots...C'est une finalité, point barre.
« La vie ? Un rien l’amène, un rien l’anime, un rien l’a mine, un rien l’emmène. » Raymond Queneau







mardi 9 octobre 2018

Marseille 1/pour le défi chez Khanel

En octobre, Khanel veut de l'eau...

Le vieux porc   port de Marseille



Au vieux port on montre son luxe, on gare son bateau cinq étoiles sous les yeux admiratifs des touristes,alors que les rats traversent, entre la Major et le Mucem, allègrement , en plein midi, le parc pour enfants...Marseille,parfois,souvent, tu pues!

portrait par Jules Supervielle pour le poème du mardi chez Lydie

 Pour ce mardi, un très beau poème de JULES Supervielle sur sa mère, ce qui suit est un copié collé du site:

http://agora.qc.ca/documents/mere--le_portrait_par_jules_supervielle

 

 

Le portrait

Jules Supervielle
Contemplant une photographie de sa mère, le poète évoque le souvenir de celle-ci.
Mère je sais très mal comme l’on cherche les morts,
et je m’égare dans mon âme, ses visages escarpés
et ses ronces de regards.
Aide-moi à revenir
de mes horizons qu’aspirent des lèvres vertigineuses.
Aide-moi à être immobile,
tant de gestes nous séparent, tant de lévriers cruels!
Que se taisent les voyages qui déchirent mes années
en sanguinolents paysages
et ces têtes en offrandes
qui viennent frapper la nuit à la portière des trains!
Que je penche sur la source où conspire ton silence,
dans un reflet de feuillage que ton âme fait trembler.

Ah! sur ta photographie
je ne puis pas même voir de quel côté souffle ton regard.
Nous nous en allons pourtant, ton portrait avec moi-même,
si condamnés l’un à l’autre
que notre pas est semblable
dans ce pays clandestin
où nul ne passe que nous.
Nous montons bizarrement les côtes et les montagnes
et jouons dans les descentes comme des blessés sans mains.
Mes souvenirs ont goût de carton qui auraient pu être
vivants.
Un cierge coule chaque nuit gicle à la face de l’aurore,
l’aurore qui chaque jour sort des draps lourds de la mort,
à demi asphyxiée
tardant à se reconnaître.
Je te parle durement ma mère.
Je parle durement aux morts parce qu’il faut leur parler
dur,
debout sur des toits glissants,
les deux mains en porte-voix et sur un ton courroucé
pour dominer le silence assourdissant
qui voudrait nous séparer, nous les morts et les vivants.

J’ai de toi quelques bijoux, comme des fragments de l’hiver
qui descendent les rivières.
Ce bracelet fut de toi qui brille en la nuit d’un coffre
en cette nuit écrasée où le croissant de la lune
tente en vain de se lever
et recommence toujours, prisonnier de l’impossible.

J’ai été toi si fortement, moi qui le suis si faiblement
et si rivés tous les deux que nous eussions dû mourir
ensemble
comme deux matelots mi-noyés et s’empêchant l’un l’autre
de nager,
et se donnant encore des coups de pied dans les profondeurs
de l’Atlantique
où commencent les poissons aveugles
et les horizons verticaux.

Parce que tu as été moi
je puis regarder un jardin sans penser à autre chose
choisir parmi mes regards
et aller à ma rencontre.
Peut-être reste-t-il encore
un ongle de tes mains parmi les ongles de mes mains,
un de tes cils mêlés aux miens;
un de tes battements s’égare-t-il parmi les battements de
mon cœur,
je le devine entre tous
et je sais le retenir.
Mais ton cœur bat-il encore? Tu n’as plus besoin de cœur.
Tu vis séparée de toi comme si tu étais ta propre sœur,
ma morte de vingt-huit ans dans ton sourire sans amarres,
me regardant de trois-quarts
avec l’âme en équilibre et pleine de retenue.
Tu portes la même robe que rien n’usera plus,
elle est entrée dans l’éternité avec beaucoup de douceur
et change parfois de couleur, mais je suis seul à savoir.
Cigales de cuivre, lions de bronze, vipères d’argile
autour de moi rien ne respire.
Le souffle de mon mensonge
est seul à vivre, seul à vivre à mille lieues à la ronde.
Je cherche dans des coffres qui m’entourent brutalement
mettant les ténèbres sans dessus dessous
dans des caisses profondes profondes
comme si elles n’étaient plus de ce monde,
et voici à mon poignet
le pouls minéral des morts
celui-là que l’on entend si l’on approche le corps
des strates du cimetière.

lundi 8 octobre 2018

lorsqu'on est heureux...




Lorsqu'on est heureux,
On devrait pouvoir arrêter la vie ;
Arrêter le temps,
La terre et les gens qui n'ont rien compris.
Lorsqu'on est heureux,
On devrait avoir pour unique envie
Tout au long des jours
Encore et toujours
De s'aimer d'amour
Pour tout partager
Ces joies, ces baisers.
Au même soupir
On devrait mourir
Lorsqu'on est heureux.

Le temps ronge les plus beaux jours
Quand je pense à ça mon amour,
J'ai peur d'un jour, nous réveiller
Indifférents, désenchantés.

Lorsqu'on est heureux,
On devrait pouvoir arrêter la vie,
Car le temps qui court
Moissonne l'amour,
L'emporte avec lui.
Lorsqu'on est heureux
Et que vient s'assoir la mélancolie,
Pour ne pas sentir son bonheur finir,
On devrait partir
Pour ne pas pleurer,
Ne pas regretter
Et ne pas vieillir.
On devrait mourir
Lorsqu'on est heureux.






aujourd'hui encore, c'est nez de clown, pour vous spécialement!
Ma mère détestait cette chanson...
mais mon côté slave, je le tiens de mon père...

Zimboummboum,pouet pouet!

dimanche 7 octobre 2018

gary moore et sa gratte

jusqu'à en être douloureux...




les plus de 20 ans et demi se rappelleront leur premier, deuxième, troisième????flirt sur cette musique icônique...
Les moins de 20 ans regretteront juste d e ne pas avoir fait danser leur cavalier.e sur un morceau pareil...

jeudi 4 octobre 2018

BB King et Clapton


Une dédicace particulière à Fifille qui m'a fait connaitre BB King , elle et son compagnon en sont fans.C'est bien, quand les enfants sont grands ils apprennent des choses à leurs parents...



lundi 1 octobre 2018

Amy


I love you more than you'll ever know...
ce n'est pas un message subliminal 😊mais le titre de cette chanson que j'aime beaucoup...j'aimais beaucoup Amy aussi ...
En fait je crois que j'aime surtout les fêlés car ils laissent passer une belle lumière (dixit Audiard)