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Articles

Fontainebleau:extérieurs de ma résidence secondaire

Vous comprendrez aisément que je sois moins souvent sur les blogs, c'est que c'est d e l'entretien, tout çà! J'essaie d e le refourguer à Lady Marianne, qui fait collection de châteaux de France et d e Navarre mais elle n'a pas encore accepté l'offre...

Prévert à Fontainebleau pour le poème du mardi chez Lydie

Ah,ce "presque"!!! "presque" est l'espoir inextinguible qui continue à briller dans le désespoir quotidien des jours mornes et incertains,lueur vacillante mais lueur rémanente (mon article n'est bien sûr ni publicitaire ni du "placement de produit" comme on dit dans plus belle la vie.)

la complétude

nous sommes l'un de l'autre miroir de vérité nous nous complétons souvent sans jamais nous heurter ô combien différents et pourtant si semblables  comme dans une forêt peuvent l'être deux vieux arbres  je me reflète en toi tu te reflètes en moi  annulant nos solitudes mieux que l'amour la complétude   (vues sur le parc du château de Fontainebleau:le grand canal,le pavillon du roi)

la marchande d'amours pour le tableau du samedi chez Lydie

-Il est beau il est frais mon amour,tout neuf pondu du jour!qui qu'en veut?je l'attrape par la queue je le montre à ses messieurs, je l'attrape par une aile, je le montre aux demoiselles!En cette période de soldes, deux pour le prix d'un, faut savoir penser à demain!je vous l'offre presque, tenez, à crédit, payable toute une vie!il est frais,il est beau mon amour, tout neuf pondu du jour!qui qu'en veut? La madame de droite a très très envie d'un peu d'amour(s),et pas du fantasmé façon angelot,du charnel vrai d e vrai, nous dit sa gestuelle... L'amour est dodu, un vrai petit amour,il y en a deux autres dans le panier qui se câlinent.. J'aime cet inattendu pour moi femme du 21eme siècle, mais à l'époque on mettait des anges partout. Je n'ai aucun commentaire en tête concernant la peinture elle-même, sa technique,son rendu,c'est le sujet qui me plait et me fait sourire (ah imaginer un discount vendant des amours fin de série mais

de notre part à tous les deux, Gustave et moi

J'ai choisi cette vue de la forêt de Fontainebleau,  œuvre de Courbet (1855) puisque c'est de là que je verrai naitre 2019, pour vous présenter mes voeux pour la nouvelle année,qu'elle vous gâte ,vous réchauffe le coeur et illumine votre âme. Bonne année à tous.

ACTUALISATION=Maria Farantouri,Mikis Theodorakis et Georges Moustaki,dédié à Renée

  Article dédiée à Renée http://envie2.be/kefalonia-%ce%ba%ce%b5%cf%86%ce%b1%ce%bb%ce%bb%ce%bf%ce%bd%ce%b9%ce%ac-juin-2018-13-fiskardo-3/   que la Grèce fascine et qui partage avec nous cet amour,elle face lumineuse ,moi ce jour face très sombre d e l'heure des colonels et des supplices des opposants... Curieux article de souvenirs d'époques tellement effrayantes que celui que je vous propose ici en cette avant veille de Noël. J'écoutais Maria Fantouri sur Youtube,pour en savoir plus sur cette chanteuse grecque très engagée politiquement et une des favorites de Théodorakis vous pouvez aller voir l'article à son nom sur Wikissaitout J'écoutais cette chanson superbe et tellement poignante,sur les femmes des camps de la mort(personne ne savait qu'elle avait été si belle), si vous voulez une traduction de l'anglais sous titré je peux le faire après les fêtes en Janvier^^ ACTUALISATION:regardez le com de Renée, elle nous en offre la traduction, merci

Le mal, de Rimbaud pour le poème du mardi chez Lydie

à propos des horreurs de la guerre de 1870,exprimant ainsi sa révolte impuissante,Rimbaud nous livre la violence de ces vers   Le mal Arthur Rimbaud Tandis que les crachats rouges de la mitraille Sifflent tout le jour par l’infini du ciel bleu ; Qu’écarlates ou verts, près du Roi qui les raille, Croulent les bataillons en masse dans le feu ; Tandis qu’une folie épouvantable broie Et fait de cent milliers d’hommes un tas fumant ; – Pauvres morts ! dans l’été, dans l’herbe, dans ta joie, Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !… – Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées Des autels, à l’encens, aux grands calices d’or ; Qui dans le bercement des hosannah s’endort, Et se réveille, quand des mères, ramassées Dans l’angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir, Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir ! ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; c&