à propos des horreurs de la guerre de 1870,exprimant ainsi sa révolte impuissante,Rimbaud nous livre la violence de ces vers
Le mal
Arthur Rimbaud
Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l’infini du ciel bleu ;
Qu’écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu ;
Tandis qu’une folie épouvantable broie
Et fait de cent milliers d’hommes un tas fumant ;
– Pauvres morts ! dans l’été, dans l’herbe, dans ta joie,
Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !…
– Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées
Des autels, à l’encens, aux grands calices d’or ;
Qui dans le bercement des hosannah s’endort,
Et se réveille, quand des mères, ramassées
Dans l’angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir,
Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir !
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c'était ma dernière participation au poème du mardi de Lydie, pour 2018 qui s'en vient mourir bientôt.Je vous dis donc pour cette communauté:à 2019 et joyeuses fêtes à tous!
Sifflent tout le jour par l’infini du ciel bleu ;
Qu’écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu ;
Tandis qu’une folie épouvantable broie
Et fait de cent milliers d’hommes un tas fumant ;
– Pauvres morts ! dans l’été, dans l’herbe, dans ta joie,
Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !…
– Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées
Des autels, à l’encens, aux grands calices d’or ;
Qui dans le bercement des hosannah s’endort,
Et se réveille, quand des mères, ramassées
Dans l’angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir,
Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir !
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c'était ma dernière participation au poème du mardi de Lydie, pour 2018 qui s'en vient mourir bientôt.Je vous dis donc pour cette communauté:à 2019 et joyeuses fêtes à tous!
Ce mal que les hommes fous entretiennent tel un feu sans fin… merci Evelyne, bon reste 2018 et joyeux Noël et bonne saint Sylvestre, bises, JB
RépondreSupprimerIl faut bien se résigner à admettre que malgré la promesse de lendemains toujours plus beaux, le genre humain est et restera fondamentalement une entité monstrueuse qui sera probablement à l'origine de sa propre perte. Joyeuses fêtes à toi.
RépondreSupprimerToujours aussi présent ce mal
RépondreSupprimerJ'adore Rimbaud, je l'ai en quelque sorte rencontré plusieurs fois; un film privé avec lui....et moi ici (30 minutes)
RépondreSupprimerje crois me souvenir que le mot de passe est posterestante
https://vimeo.com/298531877
Un très beau poème que tu as choisi, le thème de l'enfance est génial, merci. Bises et bonne soirée
RépondreSupprimerMagnifique choix, Evelyne ! Oui, à 2019 et de joyeuses fêtes à toi également ! Bisouos♥
RépondreSupprimerdes horreurs qui ne cesseront pas- nos messages de paix restent vains-
RépondreSupprimeroups je n'ai pas vu ta participation-
je n'ai pas accès à mon admin de blog depuis 2 jours--- incident chez OB-
je pars demain- bisous-
bonnes fêtes de fin d'année-
De très bonne fêtes Mamazerty tu nous offre une belle clôture. Bisousss
RépondreSupprimerimmense ! Je ne connaissais pas ce poème là
RépondreSupprimeret franchement, faut vraiment avoir envie de laisser un com. avec la barrière anti-spams
RépondreSupprimerCe poème de Rimbaud fait froid dans le dos. Bisous
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