Depuis peu, la SNCF a disposé des distributeurs de lecture dans certaines gares.C'est gratuit et on peut choisir la longueur du texte entre trois possibilités...
La gare de Rennes en c e moment en total réaménagement ne présentant aucun intérêt, j'ai été ravie de trouver ce distributeur pour occuper un peu mes 2H d'attente, d'autant que j'ai trouvé le poème très beau et inattendu,parlant et d e maternité et de rugby...J'en ai choisi des extraits car il est long (je reconnais , en le tronquant, que j'en change un peu la spécificité ...)
Si vous souhaitez le lire entièrement, c'est ici:
https://short-edition.com/fr/oeuvre/poetik/les-fils-du-pere
Extraits de "les fils du père" de Rakshalalouve
C’est l’histoire de John, le fils
Qui aime le rugby,
Amour d’homme, venu, de plein fouet,
Comme un choc amoureux,
Comme une fille merveilleuse qui dort blottie dans sa tête,
Qui le fait lever la nuit
Qui lui donne
À moitié endormi
Encore groggy de rêves,
Un baiser doux,
Plume douce
D’un baiser de métisse.
Sa passion est grosse comme un cigare de La Havane,
C’est une force qui l’a capturé
Fameuse, rude et immense,
Rêve de mâle
Au simple passé d’enfant fougueux et joyeux.
C’est bon de mettre au monde des enfants forts et sages
Comme des lions.
Courage et fraternité
Sont les emblèmes du rugby,
Jouer c’est combattre,
Aussi fort, aussi pur
Que Mel Gibson dans Braveheart.
(...)
Est-ce que par ce ballon,
Qui se tient droit,
Bousculant Colomb,
Ses idées fades de tueuses en balles de mousqueton,
Je parviens à vous dire :
« Fils du Père,
Lycaons d’Afrique ;
Frères d’ours blancs,
Porteurs de pierre
De la Grande Muraille de Chine
Par le ciel teint du soleil d’Alger,
Bleu de France mélangé au blanc de l’Antarctique,
Et le vert émeraude de vos racines
Fils et encore fils du fils prodigue, aux quatre couleurs,
Que Dieu me crie, sous ses formes multiples,
Qu’être mère, d’un joueur de rugby,
C’est seulement regarder,
Et ne jamais tenter, en jetant pourquoi,
Entre le ballon et lui,
De lui prendre sa vie. »
il faut bien les occuper ces pauvres passagers qui attendent un hypothétique train
RépondreSupprimerIl est très agréable ce poème et original ! je suis abonnée au site Short , de belles découvertes .
RépondreSupprimerBonne journée , bisous
Attente et littérature fontparofis bon ménage.
RépondreSupprimerUn poème sur l'amour et sur le rugby...et pour quoi pas ?
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerUne belle poésie, il n'y a pas d'incompatibilité entre l'amour et le rugby. C'est vrai que d'attendre son moyen de déplacement avoir une bonne lecture est toujours bienvenue.
Bonne journée
Bises
Un amour un bonheur, sous une autre forme je trouve très vu Mamazerty Bisous
RépondreSupprimerUne belle découverte, Evelyne ! Un bonheur tout autrement ! Bien oui ! Bonne fin de journée ! Bisous♥
RépondreSupprimerJe trouve sympa ce concept de lecture dans les gares ... un dérivatif aux "romans de gares"
RépondreSupprimerBon, comparer le rugby à une maternité, soit (j'ai pas tout compris) Espérons simplement qu'il ne tente pas de marquer un essai avec le BB ! hihihi
Bisous mama
trop bien pour patienter que de se cultiver 6
RépondreSupprimerun joli poème, de lointaines destinations--
je ne prends jamais le train, je ne connais pas ce principe-
merci pour ta participation originale-
bisous- bonne journée-
je trouve que cette idée de mettre de la lecture est excellente, parfois on voit aussi des pianos !
RépondreSupprimercela permet de patienter bien sagement sans voir le temps passé
bonne fin de journée
J'ai pas tout compris à cette histoire de ballons, je ne suis sans doute pas assez sportive. Sinon, je les trouve sympa à la Senecefe de donner des poèmes aux voyageurs à défaut de trains pendant les grèves. Enfin, je dis ça, je ne prends que très rarement le train...
RépondreSupprimerBonjour Evelyne. J'aime bien ces distributeurs d'histoires courtes dont j'ai déjà parlé sans les avoir testés. Bisous
RépondreSupprimerChacun à sa place - Maman ne t'interpose pas entre ma passion et moi. Et la mère qui comprend cède et laisse ce fils à sa passion - se fait discrète - ne l'aime pourtant pas moins - et justement pour cela le laisse. Passion dévorante, captivante, qui l'accapare plus que de raison... Mais raison et passion ne faisant pas bon ménage .. Cela est donc normal me direz-vous ... Le sport est rassurant - plutôt qu'un fils dans les bars, la drogue, qui ne sait quoi faire de sa vie ...
RépondreSupprimerIl est vrai cependant que cette poésie est dépaysante !! très loin des clichés poétiques habituels !
Gros bisous
cricket
ça coûte moins cher que d'indemniser les passagers :-) mais soyons fair play , l'idée est excellente ! bisous
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