Pour ce mardi le thème choisi par Gazou est "L'étranger/étranger"
Je vous propose ce beau poème d'Aragon, il parle de la vieillesse, mais au cas où vous vous inquièteriez pour mon moral(quoi?deux fois ce thème sur mon blog en moins d'une semaine!!!!),c'est un hasard...même si le hasard n'existe pas....
J'arrive où je suis étranger,d'Aragon
Je vous propose ce beau poème d'Aragon, il parle de la vieillesse, mais au cas où vous vous inquièteriez pour mon moral(quoi?deux fois ce thème sur mon blog en moins d'une semaine!!!!),c'est un hasard...même si le hasard n'existe pas....
J'arrive où je suis étranger,d'Aragon
Rien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre pour le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger
Un jour tu passes la frontière
D'où viens-tu mais où vas-tu donc
Demain qu'importe et qu'importe hier
Le coeur change avec le chardon
Tout est sans rime ni pardon
Passe ton doigt là sur ta tempe
Touche l'enfance de tes yeux
Mieux vaut laisser basses les lampes
La nuit plus longtemps nous va mieux
C'est le grand jour qui se fait vieux
Les arbres sont beaux en automne
Mais l'enfant qu'est-il devenu
Je me regarde et je m'étonne
De ce voyageur inconnu
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre pour le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger
Un jour tu passes la frontière
D'où viens-tu mais où vas-tu donc
Demain qu'importe et qu'importe hier
Le coeur change avec le chardon
Tout est sans rime ni pardon
Passe ton doigt là sur ta tempe
Touche l'enfance de tes yeux
Mieux vaut laisser basses les lampes
La nuit plus longtemps nous va mieux
C'est le grand jour qui se fait vieux
Les arbres sont beaux en automne
Mais l'enfant qu'est-il devenu
Je me regarde et je m'étonne
De ce voyageur inconnu
De son visage et ses pieds nus
Peu a peu tu te fais silence
Mais pas assez vite pourtant
Pour ne sentir ta dissemblance
Et sur le toi-même d'antan
Tomber la poussière du temps
C'est long vieillir au bout du compte
Le sable en fuit entre nos doigts
C'est comme une eau froide qui monte
C'est comme une honte qui croît
Un cuir à crier qu'on corroie
C'est long d'être un homme une chose
C'est long de renoncer à tout
Et sens-tu les métamorphoses
Qui se font au-dedans de nous
Lentement plier nos genoux
Ô mer amère ô mer profonde
Quelle est l'heure de tes marées
Combien faut-il d'années-secondes
À l'homme pour l'homme abjurer
Read more at http://www.poesie-francaise.fr/louis-aragon/poeme-j-arrive-ou-je-suis-etranger.php#Cibh9vo1omeU8elC.99
Peu a peu tu te fais silence
Mais pas assez vite pourtant
Pour ne sentir ta dissemblance
Et sur le toi-même d'antan
Tomber la poussière du temps
C'est long vieillir au bout du compte
Le sable en fuit entre nos doigts
C'est comme une eau froide qui monte
C'est comme une honte qui croît
Un cuir à crier qu'on corroie
C'est long d'être un homme une chose
C'est long de renoncer à tout
Et sens-tu les métamorphoses
Qui se font au-dedans de nous
Lentement plier nos genoux
Ô mer amère ô mer profonde
Quelle est l'heure de tes marées
Combien faut-il d'années-secondes
À l'homme pour l'homme abjurer
Pourquoi pourquoi ces simagrées
Rien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre pour le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger.
Rien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre pour le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger.
Read more at http://www.poesie-francaise.fr/louis-aragon/poeme-j-arrive-ou-je-suis-etranger.php#Cibh9vo1omeU8elC.99
et comme en lisant le thème j'ai aussitôt pensé à "l'étranger" de G.Allwright, que je connais encore par coeur (en français)et qui me fait toujours autant d'effet ,je vous l'offre ici:(sur mon "brouillon" s'affiche un premier écran,sorti d'on ne sait où et que je n'arrive pas à enlever, c'est sur le 2°que s'affichera la vidéo)
Commentaires
merci pour le partage-
LOl tes infos pour la vidéo !!
je vais l'écouter-- bisous et bonne journée-
Coucou Evelyne...oui, oui, c'est moi, Florence, celle qui a déserté le net mais qui revient te souhaiter...oui, oui, devine quoi ? Ben une bonne et belle année 2018...si, si, forcément qu'avec tous mes voeux de bonheur et de joie tout ira bien pour toi...c'est obligé ou alors je ne m'appelle plus Florence ;-)
Magnifique poème...pour la vidéo, impossible de l'ouvrir...indisponible me dit le site ;-(
Je te fais de grosses bises bien claquante, bien trébuchantes...à très très bientôt (et ma foi, je retourne à mon tricot) ;-)
Bon choix pour ce défi, une période qui nous arrive.
Bonne journée
Bises
Entends-tu les clochettes tintinnabuler ? C'est plus joyeux , non ? Bisous
Un beau poème, et Graeme Allwright une découverte ... Merciiiii !
Bisousss mama ...