En cherchant le texte du poème à présenter pour le poème du mardi de Lydie,poème dont je ne me rappelais que le début, j'ai lu sur le net ce poème de Michaux, poète que j'adore ,et ce poème est extravagant et un brin peut être sensuel sinon doucement érotique mais érotisme juste suggéré .Je le retranscris ici, il colle au thème de la semaine, c'est juste pour le plaisir et le lâcher prise...
Je me doute bien, me dit
Aniado, que je ne suis pas le seul.
Il doit y en avoir d'autres à s'être baignés dans la mer des mamelles.
Je ne suis jamais longtemps sans les rencontrer sous moi comme herbes à la dérive.
Sans doute il y faut plus que quelques brasses, il faut n'avoir point peur de s'éloigner.
Recueilli, j'avance, insoucieux du retour.
C'est pourquoi je préfère les eaux d'un large fleuve, près de son embouchure, semblable à un lac, mais avec un lent courant.
Je descends le fleuve aux douces rondeurs.
Oh!
Délices.
On ne veut plus sortir de l'élément étonnant aux îlots
exquis.
Est-on déjà dans le golfe, ou encore dans l'embouchure?
On ne sait, on ne tient pas à le savoir.
On nage, on nage toujours jusqu'à ce qu'épuisé on échoue pauvrement conscient, sur le rivage, à demi dans le sable, à demi dans l'eau, cependant que vaguelettes
allant et venant vous contournent et vous envahissent en gargouillant et que la masse des eaux souffle au loin, doucement, doucement comme des voix vaguement entendues, vaguement
évoquées, on ne sait.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu de Michaux. Toujours aussi surprenant.
RépondreSupprimerPlein de sous-entendus, voilé. Joliment exprimé.
RépondreSupprimerCa ne se bouscule pas au portillon à mon expo, là on est en semaine, il ne faut pas que je pense avoir de visites, j'aurais dû l'ouvrir uniquement aux WE.
Ce sera fermé vendredi prochain , je vais à St Nazaire pour un autre devis de véranda. Sur le bon coin, les visiteurs ouvrent pour regarder les tableaux mais c'est tout. Aucune visibilité sur les sites de St Seb. Je pense que j'aurai plus de monde si je me trouve une galerie sur la côte vers Pornic quand j'y serai.
Allez il ne faut pas se décourager.
Bises Evelyne et encore merci
lâcher prise ou lâcher brise qui souffle au loin doucement, doucement....
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas Michaux. Peut être en ai je lu mais je ne me souviens pas. C'est surprenant. Je n'accroche pas vraiment. Belle soirée.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas, laisser l'esprit vagabonder est bien agréable.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas, je découvre. Bonne journée de ce mercredi Evelyne ! Bisouos♥
RépondreSupprimer... lis : Bisous♥ ... bien entendu ...
Supprimerje viens te faire un coucou
RépondreSupprimerétonnant et j'aime beaucoup. Bisousss
RépondreSupprimerSuggestif et si bien écrit ...Tu nous en apprends des choses et elles me font penser à ces contes où on dit tout , sans en avoir l'air .
RépondreSupprimerBisous
Michaux, inconnu pour moi, tout comme la mer des mamelles, merci Evelyne, bises jill
RépondreSupprimerMerci pour ce poème tout en sensualité d'Henri Michaux , je découvre cette mer des mamelles .
RépondreSupprimerBonne journée
Bises
Bonsoir Evelyne. Je ne connaissais ni le poème ni l'auteur. Bisous
RépondreSupprimerBonsoir Evelyne. J'espère que tu vas bien, que tu es simplement occupée. Bisous
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