Marine
Paul Verlaine
Palpite sous l’oeil
De la lune en deuil
Et palpite encore,
Tandis qu’un éclair
Brutal et sinistre
Fend le ciel de bistre
D’un long zigzag clair,
Et que chaque lame,
En bonds convulsifs,
Le long des récifs
Va, vient, luit et clame,
Et qu’au firmament,
Où l’ouragan erre,
Rugit le tonnerre
Formidablement.
en quelques vers seulement on entend le ressac , le claquement des vagues tempétueuses, on se pelotonne sous la couette, on attend que çà passe....
Commentaires
belle description de la mer en furie !! quel talent !!
bonne journée- ici temps sec enfin- bisous-
Bonne soirée
Bises
bisous