Brassens a mis en musique le poême d' Antoine Pol qui décéda en 1971
je le mets aujourd'hui ici en ce jour consacré aux femmes...
.je n'ai jamais réfléchi à la question existentielle "Brassens était il féministe ou juste amateur-qui signifie "qui aime"-des femmes"".
Mais en tout cas il en a parlé ,beaucoup, en s'aidant ou pas des mot de poètes qui le touchaient et qu'il s'appropriait (en leur rendant hommage) avec sa sensibilité exacerbée ....
Alors pour fêter les femme,pas d e texte revendicateur cette année,mais cette belle interprétation qui honore les rencontres fortuites, celles qui furent ou auraient pu être,femmes réelles ou fantasmées,comme une sorte d e bilan de vie non pas triste mais reconnaissant....
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu’on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu’on connaît à peine
Qu’un destin différent entraîne
Et qu’on ne retrouve jamais
A celle qu’on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s’évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu’on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu’on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu’on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulut rester inconnue
Et qui n’est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d’un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant
A ces timides amoureuses
Qui restèrent silencieuses
Et portent encor votre deuil
A celles qui s’en sont allées
Loin de vous, tristes esseulées
Victimes d’un stupide orgueil.
Chères images aperçues
Espérances d’un jour déçues
Vous serez dans l’oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu’on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l’on a manqué sa vie
On songe avec un peu d’envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu’on n’osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu’on n’a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l’on n’a pas su retenir.
http://brunoantoinepol.fr/les-po%C3%A8mes/
Commentaires
Malheureusement dans tous les pays elles n'ont pas la chance d'être bien traitées et estimée... nous n'avons pas à nous plaindre chez nous!
Bises
je préfère le poème plus prenant-
merci pour ce partage eb cette journée des droits de la femme !
bonne soirée- bizzz
Bises