Sardines à l’huile
Georges Fourest(1867/1945)
Dans leur cercueil de fer-blanc
plein d’huile au puant relent
marinent décapités
ces petits corps argentés
pareils aux guillotinés
là-bas au champ des navets !
Elles ont vu les mers, les
côtes grises de Thulé,
sous les brumes argentées
la Mer du Nord enchantée…
Maintenant dans le fer-blanc
et l’huile au puant relent
de toxiques restaurants
les servent à leurs clients !
Mais loin derrière la nue
leur pauvre âmette ingénue
dit sa muette chanson
au Paradis-des-poissons,
une mer fraîche et lunaire
pâle comme un poitrinaire,
la Mer de Sérénité
aux longs reflets argentés
où durant l’éternité,
sans plus craindre jamais les
cormorans et les filets,
après leur mort nageront
tous les bons petits poissons !…
Sans voix, sans mains, sans genoux
sardines, priez pour nous !…
fantaisie,tendresse, humour-ou pas-ton décalé-(thon?décalé),un monde imaginaire,imaginé peut- être si proche de la réalité,juste à la limite du rêve et de la réalité, mais qui floute les limites...je crois que je vais plutôt me décapiter un boeuf et m'en payer une tranche....j'ai trop pitié de ces sardinettes....
plein d’huile au puant relent
marinent décapités
ces petits corps argentés
pareils aux guillotinés
là-bas au champ des navets !
Elles ont vu les mers, les
côtes grises de Thulé,
sous les brumes argentées
la Mer du Nord enchantée…
Maintenant dans le fer-blanc
et l’huile au puant relent
de toxiques restaurants
les servent à leurs clients !
Mais loin derrière la nue
leur pauvre âmette ingénue
dit sa muette chanson
au Paradis-des-poissons,
une mer fraîche et lunaire
pâle comme un poitrinaire,
la Mer de Sérénité
aux longs reflets argentés
où durant l’éternité,
sans plus craindre jamais les
cormorans et les filets,
après leur mort nageront
tous les bons petits poissons !…
Sans voix, sans mains, sans genoux
sardines, priez pour nous !…
fantaisie,tendresse, humour-ou pas-ton décalé-(thon?décalé),un monde imaginaire,imaginé peut- être si proche de la réalité,juste à la limite du rêve et de la réalité, mais qui floute les limites...je crois que je vais plutôt me décapiter un boeuf et m'en payer une tranche....j'ai trop pitié de ces sardinettes....
Commentaires
Un lien: http://palf.free.fr/theatre/fourest.htm
Bien à toi.
Loqmanjp
Bonne soirée
Bonne nuit !
Bisous♥
Ah que non, je ne pouvais pas passer à côté des sardines comme ça, sans réagir...bon, une chose est sure : point de sardines à l'huile pour moi ce midi...disons que même si j'en avais eu envie (ce qui n'est pas le cas), tu m'en as fait passer l'envie...je dirais même que pour le moment, je les ai dans le nez...après la bonne odeur d'Archambaud, ça pue la sardine à l'huile...pauvres petites, qui n'ont rien demandé à personne :-(
Ecrire un poème sur les sardines en boîte, fallait y penser ! Tu as toujours le chic pour trouver des poèmes insolite.
bel humour et réalisme- les deux mon capitaine-
merci Evelyne- bisous-